Nous voici sur le point de décider de l’avenir du football africain. Quel avenir
voulons-nous pour les futures générations? Quel destin souhaitons-nous
donner à ce sport qui nous tient tant à cœur? S’il y a bien un point sur lequel
nous pouvons tous nous accorder, c’est l’exceptionnelle passion de notre
continent pour le football. 

C’est par ce lot d’interrogation qu’Ahmed Yahya Candidat à la présidence de la CAF a débuté son programme. il renchérit Ce programme incarne l’avenir. Il est le reflet d’une volonté d’offrir le meilleur aux fédérations comme aux joueurs. Il est né de toutes les belles rencontres et échanges avec ceux qui le font vivre au quotidien sur le terrain.  Je suis convaincu que nous sommes ce que nous faisons. Le travail acharné, l’efficacité et la transparence sont des valeurs que je porte afin qu’elles soient réellement la locomotive du football africain; Aussi, ce programme est d’abord un engagement qui m’est cher, une promesse d’avenir, je ne la trahirai pas, je ne vous trahirai pas. 

La profession de foi d’Ahmed Yahya est basé sur 7 engagements pour 54 mesures  

METTRE NOS JOUEURS,CLUBS ET FÉDÉRATIONSAU CŒUR DE TOUTE NOTRE ACTION

› Co -construire la stratégie de la CAF et l’avenir du football africain avec toutes les
parties prenantes sportives : fédérations, clubs et joueurs.

› Donner au footballeur africain un statut digne de ce nom et exiger un contrat de
travail garantissant une couverture sociale et médicale à chaque joueur africain
évoluant dans l’élite de son pays.

› Modifier les statuts des fédérations afin que les présidents des associations
membres soient rémunérés pour l’exercice de leurs fonctions et ce dans le cadre
de la professionnalisation du football africain.

› Déployer d’une manière plus qualitative le système de licences des clubs et
étendre son application au niveau local de chaque association membre pour
booster le développement et la pérennité de nos clubs.

› Veiller à ce que le système FIFA Connect soit déployé au sein de chaque
association membre pour préserver les intérêts des clubs, joueurs et centres de
formation africains.

DÉCENTRALISER LA CAF POUR PLUS D’EFFICACITÉET DE PROXIMITÉ AVEC LES ASSOCIATIONS MEMBRES

› Intégrer chaque Président d’union zonale au Comité Exécutif de la CAF avec une
voix consultative.

› Responsabiliser et doter chaque union zonale d’un siège fonctionnel avec un
personnel administratif autonome pour développer le football au niveau zonal.

› Augmenter les moyens techniques et financiers de chaque union zonale.
› Décliner la stratégie de la CAF avec une feuille de route adaptée aux spécificités
de chaque zone qui doit l’adapter à son tour à chaque association membre.

› S’appuyer sur les unions zonales pour fluidifier et accélérer les procédures de
paiement des arbitres et des officiels de la CAF.

› Mettre en place une véritable direction technique par union zonale qui garantira
une implémentation cohérente de la stratégie de développement de la CAF avec
un cahier des charges à respecter pour chaque zone.

› Quadriller le tissu social de chaque zone par une politique visant à développer la
pratique du football féminin avec la mise en place d’une compétition régionale
féminine.

DES INFRASTRUCTURES DE MEILLEURE QUALITÉ POUR L’ÉCLOSION DE NOS TALENTS ET L’ATTRACTIVITÉ DE NOS COMPÉTITIONS

Assister chaque association membre à avoir un siège fonctionnel.
› Avoir à minima dans chacun des 54 pays un stade répondant aux normes
internationales des plus grandes compétitions continentales ainsi que des
installations d’entraînement de qualité.

› Soutenir techniquement et financièrement les associations membres pour la
rénovation et la maintenance de l’infrastructure existante.

› Accompagner les associations membres pour l’exploitation totale des fonds
Forward de la FIFA qui sont largement sous-exploités aujourd’hui.

› Aider les associations membres dans la réalisation des nouvelles installations
sportives en étroite coordination avec les programmes de la FIFA.

› Développer de nouveaux modèles économiques et un écosystème
d’infrastructures adaptés au besoin de chaque association membre (centre
d’excellence, stade, centre de formation, centre médical, products stores…).

› Mettre en place des partenariats Public-Privé pour créer un maillage
d’infrastructures et lisser les inégalités zonales afin de favoriser l’organisation
des compétitions de la CAF dans toutes les régions du continent.

DES COMPÉTITIONS DE MEILLEURE QUALITÉET UNE APPROCHE PLUS INCLUSIVE

› Maintenir l’organisation de la CAN tous les 2 ans.

› Faire participer toutes les équipes nationales aux phases de groupes des
éliminatoires de la CAN (9 groupes de 6 équipes: qualification à la CAN des deux
premières équipes de chaque groupe et des 6 meilleurs troisièmes).

› Créer une Ligue des Champions CAF pour la catégorie U19.

› Augmenter le nombre d’équipes et de matchs de Ligue des champions CAF
et de la Coupe de la Confédération avec un système favorisant une plus grande
présence des régions actuellement sous-représentées.

› Centraliser les droits marketing et TV des tours préliminaires des compétitions
des clubs et garantir à tous les clubs participants une subvention.

› Repenser le modèle économique de toutes les compétitions de la CAF en menant
une étude indépendante et une consultation générale sur leur organisation, leur
rentabilité et leur impact sur le développement du football en Afrique.

› Professionnaliser davantage les aspects qui conditionnent l’image et la qualité
de nos compétitions : l’organisation, la sécurité, la qualité des infrastructures et
des pelouses, l’éclairage, la qualité de captation TV, les installations dédiées aux
médias et l’expérience des spectateurs dans les stades.

› Améliorer le processus d’accréditation et les conditions d’accueil des médias
dans les stades pour leur permettre de couvrir les compétitions de la CAF dans
des conditions optimales.

› Promouvoir davantage le football féminin avec des compétitions féminines
régulières pour une meilleure visibilité et un plus grand rayonnement de la CAN
féminine.

UNE CAF MODERNE ET AVANT-GARDISTE

› Séparer les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire avec un Comité Exécutif et
des commissions aux prérogatives bien définies et renforcées.

›Mettre à jour les statuts et règlements de la CAF (finances, compétitions, médias,
sécurité, marketing, médical…) pour limiter l’interprétation des textes et avoir une
organisation conforme aux principes de bonne gouvernance.

› Instaurer une politique d’éthique irréprochable avec un code d’éthique signé et
respecté par tous les membres, le staff et les officiels de la CAF.

›Mettre en place des procédures claires pour une gestion financière saine,
transparente et efficiente, conforme aux normes internationales.

› Établir des programmes complets de formation continue pour le personnel
administratif de la CAF, des unions zonales et des associations membres.

› Adopter une méthodologie de travail agile au niveau du comité exécutif et des
commissions avec des objectifs précis et des délais de réalisation bien définis.

› Développer la cohésion d’équipe au sein de l’administration de la CAF pour avoir
un personnel fier de représenter l’institution dans un environnement stable et
propice au développement du football africain.

› Organiser des rendez-vous trimestriels avec les unions zonales et associations
membres pour renforcer les liens, mettre à jour les plans d’actions et
s’assurer que toutes les parties prenantes sont en phase avec la stratégie de
développement de la CAF.

› Développer davantage les outils collaboratifs digitaux pour rapprocher la CAF de ses
membres et faciliter l’échange entre la CAF et les associations membres.

› Créer un département Big Data au sein de la CAF pour mettre la data au cœur du
processus de développement, d’analyse et de décision du football africain.

PLUS DE RESSOURCES FINANCIÈRES, PLUS DE PROGRAMMES POUR PLUS D’IMPACT

› Exploiter toutes les possibilités commerciales pour accroître les revenus de la
CAF et s’appuyer sur le digital comme moteur de diversification des sources de
revenus.

› Assainir les finances de la CAF et réallouer une partie des frais de
fonctionnement n’ayant pas d’impact direct sur le football au véritable
développement du football en Afrique.

› Augmenter les subventions allouées aux associations membres avec un
objectif de passer de 200K$ à 500K$ annuels d’ici 2023 pour accompagner le
développement du football local.

› Assurer une meilleure transmission TV des matchs sur l’ensemble du continent
afin d’ouvrir de nouvelles opportunités commerciales.

› Faire des compétitions de la CAF des marques fortes pour renforcer la stratégie
commerciale de la CAF, agrandir le nombre de partenaires commerciaux et
accroître les revenus de la CAF.

› Mettre en place une cartographie des risques pour s’assurer que les procédures
de la CAF couvrent l’ensemble des risques liés à l’activité et à l’image de la CAF.

› Mettre en place au sein de la CAF un comité de suivi des subventions
indépendant pour s’assurer de manière continue que les procédures sont
appliquées et que les subventions sont correctement allouées. Compléter le
travail du comité de suivi des subventions par des audits externes dont l’objectif
est d’assurer publiquement les parties prenantes de la CAF de la conformité
éthique et comptable.

› Mettre en place au sein de la CAF un bureau de gestion de projets (PMO) pour
assurer un rôle stratégique dans la gestion, l’allocation et la performance des
ressources de la CAF.

FORMATION DU CAPITAL HUMAIN, DÉVELOPPEMENT DES TALENTS D’UNE AFRIQUE FIÈRE ET L’ESPOIR D’UN AVENIR RADIEUX

› Accompagner la détection, la formation et la rétention de nos talents sur le
continent pour restructurer et redynamiser le football local.

› Promouvoir les héros du football africain pour donner envie aux jeunes africains
de pratiquer le football.

› Créer des partenariats/synergies entre associations membres pour promouvoir
le partage d’expertise et les modèles de réussite en Afrique.

› Développer des conventions avec les Etats et les associations membres pour la
mise en place de championnats scolaires et universitaires afin de créer l’emploi
et faire vivre des infrastructures sportives souvent peu exploitées dans certains
pays en Afrique.

› Améliorer la qualité de formation des cadres techniques et de l’arbitrage.

› Accompagner sérieusement le déploiement de la VAR avec une stratégie
de formation continue des arbitres pour une utilisation efficace de cette
technologie au service du football de haut niveau.

› Développer des partenariats avec les écoles/universités en management sportif
pour former les administrateurs du football africain de demain.

› Incorporer la médecine sportive et l’hygiène de vie du footballeur comme
éléments essentiels dans le cursus de formation des jeunes dans les clubs et les
centres de formation pour un football africain sain.

voila le programme d’Ahmed Yahya qui l’a réaffirmé pendant sa conférence de presse ce programme ne sont pas que des mots mais ce sont des actes à réaliser.

voici le lien programme d’Ahmed Yahya impression VF-120321-FR PROGRAMME AYAHYA2021

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