La Confédération Africaine de Football vit une tension en interne en ce qui concerne la Division de la Sécurité et la Sureté.
Le département de sûreté et de la sécurité est un service dans l’organigramme de la CAF, Donc les positions sont permanentes.
Contrairement aux autres Divisions ou Départements de la CAF, cette Division Sûreté et Sécurité est la seule où le titulaire( bénéficie du soutien de certaines personnes bien placées), Christian Emeruwa qui est dirigée par un seul individu et son assistant Diabaté Zakaria de la Côte d’Ivoire qui n’a aucune qualification d’ailleurs.
Comment une division aussi importante que celle la Sécurité peut être constituée par un seul individu ,qui fait ce qu’il veut sans que quelqu’un puisse dire quoique ce soit.?
Il faut préciser que Christian Emeruwa est un cadre du sport ayant travaillé à la fédération nigériane de football et non un spécialiste de la Sécurité.
Pour en savoir plus sur la Division Sûreté et Sécurité voici des points essentiels qui leurs sont reprochés :
–Une Division Sûreté et Sécurité qui ne comprend que le titulaire et son assistant embauché sur la volée, aucune qualification en sécurité, tout comme le Directeur lui même Emeruwa, qui n’a fait que des études en administration du sport en Allemagne, d’où le soutien inconditionnel de M.Spahn, allemand et directeur de la sécurité de la FIFA.
– Cette division devrait être pourvue en personnel qualifié, tout comme les autres services de la CAF, afin que son fonctionnement ne souffre pas de l’absence de tel ou tel cadre.
-Le rôle ,l’importance et la sensibilité de la question sécuritaire recommande que la CAF soit plus exigeante et regardante dans la gestion de ce volet.
-Actuellement, la question est gérée par une seule personne qui en a fait une propriété personnelle.
Demandez aux officiers de sécurité, ils vous diront comment se comporte Emeruwa dans la gestion de la question de sécurité, il désigne, nomme qui il veut, ses compatriotes, ses amis et ses copines(une qui vit aux USA a même été désignée à la dernière CAN, tournoi qu’elle a abandonné ,d’ailleurs ,avant terme).
-Aucune leçon tirée des derniers dérapages lors du CHAN et de la CAN au Cameroun. Aucune responsabilité située normal, car les textes sont clairs dessus, L’officier de sécurité de la CAF est responsable de toutes les questions relatives à la Sûreté et la Sécurité d’un match de football, avant, pendant et après les stadiers, les forces de l’ordre sont à sa disposition pour emploi, selon les dispositions en matière de Sûreté et Sécurité de la FIFA et de la CAF.
-En voulant situer les responsabilités de façon objective et responsable, la CAF, à travers ,sa Division Sûreté et Sécurité, risquerait de se tirer une balle dans les pieds. Comprenez alors pourquoi, il n’y aura jamais d’enquête concluante.
-Manque de vision et de politique appropriée par rapport aux problèmes spécifiques relevés dans les stades selon les zones et les pays.
Rien n’a été fait pour combattre le phénomène des pyrotechniques, lasers dans certains stades réputés être des temple de cette pratique, Les envahissements de terrain continuent toujours.
-Les Forces de l’ordre ne sont pas sensibilisées, pour ne pas dire formées aux principes en matière de Sûreté et de Sécurité de la FIFA et de la CAF.
Cette sensibilisation doit pourtant être la priorité, car dans la plupart des stades africains ,les problèmes naissent de la méconnaissance de ces règles par les policiers qui pensent être toujours dans leurs fonctions de policiers ordinaires.
-Face aux défis de l’heure, menaces terroristes et autres, la division Sûreté et Sécurité n’a rien esquissé comme approche pour mettre les stades à l’abri, ou adapter les principes de sécurité au contexte sécuritaire du moment.
Aujourd’hui, Christian Emeruwa n’a plus aucune ambition pour la Sûreté et la Sécurité de la CAF, sa candidature à la présidence de la fédération nigériane de football, pour laquelle il a abandonné cette division, le prouve.
Il ne peut plus y travailler avec le même engagement. Le secrétariat général de la CAF, doit minutieusement étudier cette question et lui apporter la réponse appropriée.
L’heure n’est plus au copinage, mais à la responsabilité.
NB: Il faut retenir que la FIFA voulait dès 2006,procéder à la professionnalisation de ce secteur, en intégrant plus de professionnels dans le secteur, au détriment des anciens arbitres, journalistes et administrateurs qui occupaient le terrain. Walter Gagg, alors responsable de la sécurité à la FIFA a mené plusieurs tournées à travers le monde pour expliquer cette approche et inviter les associations membres à s’y conformer en désignant des délégués nationaux en sécurité qui sont les points focaux, les relais des officiers de sécurité de la CAF ou de la FIFA déployés dans les pays à l’occasion des matches ou tournois.