N° 056 /FGF/SG/jpt/Mai’20

Objet : Situation des joueurs professionnels du Gabon

Réf: : V/L du 05 mai 2020

Chers Messieurs,

Nous avons bien reçu, et vous en remercions, votre lettre sus-référencée relative à la situation des joueurs professionnels évoluant au Gabon.

D’entrée, nous tenons à vous exprimer notre étonnement par rapport au ton très discourtois.

Aussi, nous ne pouvons nous empêcher de vous faire savoir que, la FEGAFOOT, en collaboration la LINAFP, en charge de la gestion des championnats de première et deuxième divisions professionnelles, a initié un dialogue approfondi, multiplié les échanges avec toutes les parties prenantes institutionnelles, en présence de l’ANFPG, sur toutes les questions concernant les conditions de travail des joueurs professionnels du Gabon. Les conclusions de ces rencontres ont été portées à l’attention du Gouvernement, principal bailleur des championnats professionnels.

Par ailleurs, s’agissant du fond d’aide d’urgence, dont vous faites référence, projeté par la FIFA pour soutenir la communauté du football dans cette période de crise sanitaire, nous sommes toujours en attente de plus amples précisions relatives à sa mise à disposition (montant et date…).

La FEGAFOOT vous réitère, toutefois, son entière disponibilité à travailler de concert avec la FIFPRO pour l’amélioration des conditions de travail et du statut du joueur professionnel dans notre pays.

Au demeurant, il serait bon qu’un ou deux hauts responsables de la FIFPRO Afrique puissent venir à Libreville afin de pouvoir échanger de vive voix et appréhender au mieux l’environnement fonctionnel du footballeur professionnel gabonais.

Tout en vous souhaitant une excellente santé, nous vous prions d’agréer, Chers Messieurs, l’expression de notre parfaite considération./-

Suite à lettre du président de la FIFpro Afrique à la FEGAFOOT nous avons eu l’indignation de plusieurs Présidents des fédérations Africaines qui se sont exprimés  “Je viens de lire avec indignation la lettre que je ne peux qualifier émanant de la Fipro. Je ne partage et ne partagerai jamais le ton insultant et péremptoire utilisé. Je ne manquerai pas de joindre leurs signataires pour protester contre ce manque de finesse et de considération”.  

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