Il s’était déjà fait remarquer, à l’été 2018, circulant à grande vitesse sur la corniche du président-John-Fitzgerald-Kennedy à Marseille, avant de s’arrêter, sous les injonctions de la police, à quelques centaines de mètres de la plage du Prado.
Clinton Njie, au volant de sa Bentley, avait alors présenté un permis de conduire britannique à la patrouille qui, avait les atours d’un « faux grossier ».
Les policiers n’avaient cependant pas pu, à l’époque, vérifier immédiatement la validité du permis, et le footballeur avait pu repartir.
Sept ans plus tard, Njie n’est plus à l’OM il évolue au Rapid Bucarest mais a visiblement laissé une jolie ardoise en France.
Selon les informations l’Equipe , la cour d’appel d’Aix-en-Provence l’a condamné au printemps à verser 66 000 euros plus les intérêts de retard à la compagnie qui lui avait loué sa Bentley en leasing.
D’après les magistrats, l’attaquant camerounais avait signé un contrat en septembre 2017 pour le véhicule d’une valeur de 320 000 euros, mais avait cessé de payer en 2019, peu après son transfert au Dynamo Moscou.
Après autorisation du juge, la voiture avait alors été « appréhendée » par la compagnie de location et vendue aux enchères pour 125 000 euros.
L’arrêt de la cour d’appel comme le jugement du tribunal judiciaire de Marseille ont été rendus en son absence, le joueur ne s’étant pas fait représenter. Contacté, il n’a pas répondu.