Considérant que cette Assemblée Générale 2025 marquera la fin du mandat de quatre (04) ans du Président en exercice ainsi que d’une partie des membres du Comité Exécutif de la CAF et des membres africains au Conseil de la FIFA il sera donc procédé aux élections du Président de la CAF, des membres africains au Conseil de la FIFA et des membres du Comité Exécutif dans les postes à pourvoir.

Dans ce sens et conformément à la décision du Comité Exécutif, la CAF a examiné des dossiers de candidature conformément aux dispositions des paragraphes 5 et 6 de l’article 18 des Statuts de la CAF.

Selon ces dispositions susvisées, les noms des candidats doivent parvenir au Secrétariat Général de la CAF sous pli recommandé / express, au moins quatre (04) mois avant la date du scrutin.

1. Candidatures à l’élection aux fonctions de Président de la CAF
Suivant les dispositions de l’article 18 des Statuts de la CAF, une candidature au poste de
Président de la CAF doit :
– être proposée par au moins une association nationale membre de la CAF ;

– à peine d’irrecevabilité, être soutenue par écrit, au moins par trois (03) associations nationales membres dont obligatoirement son association nationale membre. Il est précisé sur ce point qu’une association nationale membre de la CAF ne peut proposer et/ou soutenir plus d’un candidat ;

Le candidat à la présidence de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football durant aux moins deux (02) des cinq (05) dernières années ayant précédé sa candidature et l’âge peut excéder  70 ans  l’âge peut excédeelon les dernieres résolutions de l’assemblée générale ordinaire en éthiopie.

2. Candidatures à l’élection au Comité Exécutif de la CAF
Les noms des candidats au Comité Exécutif de la CAF doivent être transmis par leur association nationale au secrétariat général de la CAF.

Les candidats aux postes de membres du Comité Exécutif de la CAF doivent, à la date de l’élection, être des membres Bona Fide de leurs associations nationales et  l’âge peut excéder  70 ans s l’âge peut excédeelon les dernieres résolutions de l’assemblée générale ordinaire en éthiopie.

3. Candidatures à l’élection au Conseil de la FIFA
La CAF dispose de sept (07) sièges au sein du Conseil de la FIFA dont vice-président et membres.
Conformément à l’article 18 paragraphe 13 des Statuts de la CAF, ces sièges sont distribués comme suit :
– Deux (02) sièges destinés à chacun des trois (03) groupements linguistiques consacrés par les Statuts de la CAF ont été abrogés lors de la precedente assemblée générale d’addis abeba .

– Un (01) siège réservé à un membre féminin.

Il est précisé à cet égard que :
– le poste de vice-président étant dévolu au Président de la CAF ;
– le groupement linguistique dont est issu le Président élu ne disposera plus que d’un siège de membre au Conseil de la FIFA à pourvoir ;

– tout candidat au conseil de la FIFA y compris la candidature à la présidence de la CAF ne peut se présenter qu’à une seule des catégories ;
– toute candidate peut se présenter à la catégorie membre féminin, dans les catégories linguistiques ainsi qu’à la présidence de la CAF ;

– il n’est pas possible de siéger au Conseil de la FIFA pour plus de trois mandats (consécutifs ou non).

En vertu des Statuts de la FIFA et des Règlements de Gouvernance, seules les associations membres peuvent proposer des candidats pour le poste de membre du Conseil de la FIFA.

Chaque association membre a le droit de proposer un membre au Conseil de la FIFA. Si une association membre propose plus d’une personne, toutes ses propositions deviendront nulles.

Les candidatures pour les postes de vice-président ou de membre du Conseil doivent inclure les détails d’identification du candidat avec une copie de son passeport et le poste pour lequel il est proposé.

A noter que toute candidature reçue sera soumise au contrôle d’éligibilité.

Mais le hic , Afin d’asseoir son influence et celle de Patrice Motsepe, le président -, le secrétaire général souhaiterait compter sur la présence de certains de ses alliés de la première heure, à commencer par le Camerounais Seidou Mbombo Njoya, le quatrième vice-président de la CAF.

Ce dernier se présente pour le poste de la zone UNIFFAC, l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale, en compagnie de Samuel Eto’o, le président de la fédération camerounais, Célestin Yanindji, son homologue centrafricain, et Jean Guy Blaise Mayolas, de la République du Congo (et président de l’UNIFFAC).

Or, ces trois candidatures seraient refusées pour laisser le seul Seidou Mbombo Njoya se présenter à l’élection. « C’est une honte car il n’est pas éligible statutairement », s’emporte un haut-dirigeant joint par nos soins. Et pour cause : Njoya ne bénéficie pas du parrainage de sa fédération nationale (le Cameroun), ce qui est pourtant obligatoire pour se présenter. Le Burkinabè Sita Sangaré n’ayant par exemple pas pu se présenter lors des dernières élections puisque sa fédération ne lui avait pas donné son parrainage.

Si la CAF n’a pas encore communiqué officiellement sur les inéligibilités des uns et des autres, un autre cas fait jaser en interne : celui du poste réservé au football féminin.

Deux femmes se sont officiellement présentées : Bestine Kazadi de la République Démocratique du Congo et Anastacia Tsichlas d’Afrique du Sud. Or, toujours selon nos informations, la candidature sud-africaine serait invalidée pour laisser la seule Kazadi être élue. Problème, cette dernière a été nommée il y a quelques mois comme ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires Etrangères en charge de la coopération internationale et de la Francophonie.

Cette nomination pourrait, de facto, invalider sa candidature puisqu’il est interdit à une femme ou un homme politique (ministre) de se présenter au comité exécutif de la CAF. L’exception étant que la nomination comme ministre intervienne après l’élection de la personne comme dirigeant de sa fédération de football.

N’occupant aucun poste à la FECOFA, la candidature de l’ancienne président de l’AS Vita Club n’est donc pas sûre statutairement d’être validée. De quoi susciter la controverse puisque la Comorienne Kanizat Ibrahim, cinquième vice-présidente de la CAF, a finalement décidé de ne pas briguer ce poste pour se présenter au Conseil de la FIFA. Un choix motivé par certaines discussions avec des responsables de la CAF et la FIFA qui préfèrent sa candidature à celle d’Isha Johansen (Sierra Leone) et surtout de Lydia Nsekera (Burundi), toujours considérée comme une proche de Sepp Blatter.

Au final, ces jeux d’influence symbolisent la politisation toujours grandissante de la CAF et de son secrétaire général qui n’a pas répondu à nos sollicitations.

 

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