La première mouture du  rapport PWC du mois de MAI 2021 a fait couler beaucoup d’encre, voici la teneur du rapport du rapport que nous avons pris le soin de le traduire https://afrikafoot.fr/exclusif-le-rapport-pwc-de-la-caf/

Suite à la diffusion de ce rapport nous sommes rentrés en possession d’un document hautement confidentiel d’une source proche du dossier, où Abdelmounaïm Bah ancien Secrétaire Général par intérim de la CAF réponds à un certains nombre d’accusation qui lui sont reprochés.

Dans ce document Abdelmounaïm Bah dit ma grande surprise j’ai pris connaissance du rapport d’audit de PwC de Mai 2021.
un certain nombre de suspicions me concernant au sujet de l’attribution de certains marchés. Un certain nombre de risques au niveau de l’administration, sous-entendant que rien n’a été fait depuis le premier rapport d’audit de fin 2019.

Concernant la résiliation du contrat LS (point 1.1.13):

En aucun cas la résiliation du contrat entre la CAF et LS ne peut m’être imputée:
 Les discussions étaient dirigées par le SG, Mouad Hajji et par Mario
Galavotti de la FIFA, les comptes rendus de réunions avec LS le montre bien.

Le compte rendu de la réunion avec la commission Ad Hoc du 17 Octobre 2019 indique bien que c’est le SG qui a suggéré la résiliation et non moi contrairement à ce qu’indique le rapport point 1.1.13

Concernant le risque de commercialisation (point 1.1.15):

Cet avis de PwC n’est partagé:
● ni par nos avocats,
● ni par les partenaires actuels de la CAF qui ont tous accepté de signer des avenants
à leurs contrats, à l’exception de Supersport
● ni par les nouveaux partenaires que j’ai pu sécuriser ces derniers mois, pour un
montant de près de 30 M$ (Startimes, Vejay, QNET, broadcasters européens…)

Concernant les conflits d’intérêts 1/3 (point 1.1.17):

Contrairement à ce qui est indiqué dans le point 1.1.17, aucune des sociétés mentionnées
n’a été utilisée par la CAF pour la commercialisation des droits: PGS, Rising Sports, Melting Sports, Ark Media ou Infront.
La CAF n’a même jamais eu de relation contractuelle avec Melting Sports et Ark Media.

Il est donc factuellement faux de dire qu’il n’y a pas eu d’appels d’offres et de sous-entendre que j’ ai choisi ces prestataires seul.
Ces prestataires ont été choisis dans un contexte exceptionnel mais la sélection a été btotalement transparente, à travers une commission de sélection de la CAF ainsi que d’une validation de la FIFA sur les aspects techniques et financiers.
Enfin, j’ai demandé à de nombreuses reprises à être totalement écartés du processus de sélection.
Tous les emails mentionnés sont disponibles auprès de PwC, ce qui rend leur rapport sur ce point très suspicieux.

Tel que présenté par PwC, le rapport donne l’impression que la majorité des prestataires marketing sont des personnes que je connais. Dans les faits il s’agit que de 3 sociétés qui représentent moins de 10% de l’ensemble des prestataires marketing.

Concernant les conflits d’intérêts 2/3 (point 1.1.18):

J’ai en effet engagé un ancien collègue de LS, sachant que notre dernière collaboration remonte à 2015. Ceci s’est fait après avoir ouvert publiquement ce poste pendant plusieurs mois sans avoir reçu de candidatures intéressantes.
Je ne l’ai pas engagé parce que nous avons été collègues, mais uniquement sur la base de son CV. Avant de rejoindre la CAF, il était responsable commercial du FC Barcelone pour la zone Afrique et Moyen Orient.
Il a pu sécuriser près de 30 M$ de nouveaux contrats commerciaux qui ont été négociés sous mon mandat.

Concernant les conflits d’intérêts 3/3 (point 1.1.23-25):

Ils font référence à un email de l’ancien SG, il est en revanche dommage qu’ils ne fassent pas mention de mes réponses du 17 et du 20 Février, qui démontrent que tous les problèmes de process dans le choix des prestataires étaient dus à la non action du SG qui bloquait tout et qui ne validait plus rien.
Aussi il est dommage qu’ils n’exposent pas les résultats de l’enquête interne qui n’a rien eu à me reprocher.
Là encore, cela démontre que le rapport est très orienté.

 

Abdelmounaïm Bah ancien Secrétaire Général par intérim de la CAF conclut qu’ Avec les éléments présentés dans ce document, il s’avère que le rapport PwC est plein d’éléments factuellement faux et d’autres qui ne sont présentés que partiellement.
Cela est d’autant plus surprenant que tous les emails présentes dans ce document étaient à la disposition de PwC, sans parler que j’étais moi même disponible mais je n’ai jamais été sollicitée.

 

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