Depuis le 6 février 2022,date de la finale de la CAN 2021,’Olembe n’a plus jamais accueilli une rencontre de football aux normes,et reste ici inachevé, malgré une dépense astronomique de plus de 300 milliards de FCFA.

Le dossier a été pris en main à la Présidence du Cameroun, au niveau du Secrétariat général et d’une de ses « task forces ». Task forces récompensées d’ailleurs lors d’une cérémonie de remise de médailles le 6 octobre à Yaoundé par le Secrétaire général de la Présidence (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, qui, dans une rare prise de parole publique, a assuré que « l’exécution de ces projets qui, pour certains sont financés par le budget de l’État, se poursuit sous la houlette des différents Maîtres d’Ouvrages et sera finalement menée à bien ». Yaoundé et Magil ont convenu d’arrêter la procédure d’arbitrage.

Le chantier d’olembé au début

Le groupe Piccini qui était au départ du projet a cédé le pas à Magil qui s’est également cassé la figure, pour un complexe sportif d’Olembé qui n’existe que nom et qui est désormais un éléphant blanc.

Entre avril et novembre 2021: ce sont plus de 45 milliards de FCFA de décomptes payés à Magil, sur ordre du minsep, avec l’accord du ministre d’Etat SGPR.

Depuis juillet 2023,Magil attend 15 milliards de FCFA de dédommagement.

Pendant que Narcisse Mouelle Kombi essaye de noyer le poisson dans le cas Antonio Conceiçao, l’hameçon le prend dans les eaux troubles de l’orgie financière que ses complices et lui ont organisée à Olembe

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