Après que les avocats de la Confédération africaine de football ont informé beIN Media Group, propriétaire de la division de diffusion beIN Sports, l’instance africaine pourrait bien s’engager dans une nouvelle procédure judiciaire coûteuse après avoir annulé unilatéralement son plus gros contrat de diffusion actuel avec le groupe de médias qatari beIN,
les avocats de la CAF ont informé beIN Media Group de l’annulation unilatérale avec effet immédiat du contrat de 12 ans, signé en 2017 et d’une valeur de 415 millions de dollars,.
L’instance dirigée par le Sud-africain, Patrice Motsepe, a accusé la chaîne qatarie de rupture de contrat et a déclaré vouloir récupérer des impayés d’environ 80 millions de dollars, poursuit la même source.
Le groupe médiatique qatari a reconnu, selon la radio britannique, «un certain nombre de problèmes qui ont affecté la relation contractuelle». En revanche, elle a informé la CAF de son intention de poursuivre en justice à moins que «des discussions ouvertes de bonne foi ne puissent] résoudre ce problème».
«Nous prenons bien entendu toutes les mesures nécessaires pour défendre vigoureusement notre position juridique», a écrit le PDG et membre du conseil d’administration beIN MEDIA GROUP, Yousef Al-Obaidly, à la CAF et aux membres de son comité exécutif le 2 septembre.
«Je dois vous préciser que beIN n’accepte pas cette résiliation et prendra toutes les mesures juridiques nécessaires pour la contester et l’annuler», .
«En outre, nous sommes très préoccupés par le fait que cette décision majeure relative au contrat commercial le plus précieux de la Caf ait pu être prise sans l’examen et les approbations nécessaires requis par le règlement intérieur de la Caf», a-t-il ajouté.
Contrairement aux statuts de la CAF qui exigent que les décisions financières majeures soient discutées par le comité exécutif de l’organisme, s’est assuré que cela ne s’est pas produit quoique la CAF a tenu une reunion vendredi dernier et il a été question de parler de cette affaire le 27 Septembre 2023
BeIN a laissé entendre qu’il pourrait citer ce processus illégal comme l’une des raisons pour contester légalement le licenciement, ainsi qu’argumenter fondamentalement contre la nature même de la décision elle-même